Faisant suite à l’article proposé par Claire de « Bar à Voyages » dans le magazine Esprit Berry de juin nous avons eu envie d’en savoir plus sur cette destination costaricienne qui se présente comme une réelle immersion en pleine nature.

Le circuit

Partant de San José, la capitale, nous avons sillonné le pays en 4×4 sur plus de 600 km en traversant les parcs naturels au pied des volcans avant de rejoindre la côte Pacifique. Le réseau routier est en excellent état et parfaitement entretenu. La vitesse étant limitée à 60km/h sur les routes et 80km/h sur autoroute, nous avons largement profité des paysages qui se succèdent laissant apparaître une nature omniprésente et une végétation très luxuriante.

Au gré de nos haltes, nous avons ainsi pu y découvrir la flore, la faune, les parcs naturels avec leurs volcans, tout en restant au contact des ticos (la population locale). Notre séjour a été rythmé par de nombreuses activités sportives telles que randonnée, kayak, vélo, tyroliennes au-dessus de la canopée qui sont proposées aux touristes à travers une offre variée et professionnelle.

Parcs naturels et volcans

Plus d’une centaine de volcans disséminés sur trois cordillères au centre du pays dont plusieurs sont en activité offre des sites uniques où nous avons côtoyé une faune variée et profité d’une flore multicolore.

Au-dessus de nos têtes des singes, des paresseux et de nombreux oiseaux tels que toucan, perroquet, colibris nous observent en permanence et nous escortent avec leurs cris rauques et perçants. De même nous sommes survolés par une myriade de papillons multicolores. Au sol outre les araignées, scorpions et mygales il n’est pas rare de croiser au détour d’un sentier une bande de ratons-laveurs ou autres coatis en train de jouer.

Dans ces parcs situés au pied des volcans c’est aussi l’occasion de profiter des énormes cascades et chutes d’eau et de se baigner dans des piscines naturelles dont certaines très chaudes. La plus belle est sans nul doute la cascade La Fortuna du volcan Arenal où les touristes se baignent dans un cadre paradisiaque avant de reprendre l’ascension des 500 marches à travers une piste creusée dans la forêt primaire. Plus au nord c’est la rivière Celeste sur les flancs du volcan Tenorio qui doit son nom à son eau très bleue offrant des panoramas magiques.

Une randonnée à vélo dans la région de Bijagua nous a permis d’aller à la rencontre des habitants, d’en savoir plus sur leur mode de vie et leurs coutumes sans oublier une dégustation de leurs plats traditionnels comme le « Gallo Pinto » à base de riz et d’haricots rouges. Les « Ticos » comme se nomment les costaricains sont très accueillants, toujours souriants et fiers de faire partager la richesse de leur paradis sauvage. En outre ils apprécient que vous parliez leur langue !

Pour une expérience exceptionnelle, nous sommes allés au Skytrek pour surfer sur la cime des arbres dans le parc Arenal. Bien équipés avec casque et baudrier c’est à plus de 60km/h que nous avons glissé sur des tyroliennes de 800m de long au-dessus de la canopée.

Notre immersion verte s’est achevée au Rio Perdido, un magnifique resort niché dans une véritable oasis de verdure. Une autre occasion de profiter des joies de la tyrolienne mais cette fois de nuit (sensations garanties !)

La Côte Pacifique

Laissant la végétation primaire pour nous plonger dans la forêt sèche c’est après quelques heures de route et pour finir sur une piste en terre d’une centaine de kilomètres que nous atteignons la ville de Nosara sur le littoral du Pacifique. Entourés d’un épais nuage de poussière nous apercevons de temps à autre l’océan. Au terme d’un parcours chaotique à moins de 30km/h, nous arrivons enfin à destination. Installés sur un promontoire rocheux notre hôtel offre une vue époustouflante sur la plage et la mangrove. Tout se mérite !

Après une pause piscine bien méritée, nous alternons marches sur une plage de sable noir totalement déserte avec des sorties en kayak dans la réserve biologique de Nosara. Encore une fois l’occasion d’observer une faune et une flore omniprésentes.

Après une dizaine jours vécue à bon rythme et au cœur d’une immense réserve naturelle il est l’heure du retour. Quittant les eaux du Pacifique nous mettons le cap au sud vers San Jose par les petites routes de la Péninsule de Nicoya dans un panorama très sylvestre. Empruntant la Transamerica 1, véritable colonne vertébrale routière en Amérique centrale en provenance du Nicaragua voisin nous sommes escortés par des centaines d’énormes semi-remorques aux allures très américaines avant d’atteindre l’aéroport et rentrer. Toutes les bonnes choses ont une fin !