Avez vous déjà utilisé le savon d’Alep ?
On en parle beaucoup mais pourquoi est-il si réputé ?

Créé il y a 3500 ans dans la ville d’Alep, le savon d’Alep est le plus vieux savon du monde et depuis sa recette est jalousement gardée et transmise de génération en génération de maîtres savonniers. Découvert lors des croisades chrétiennes, il fut rapporté en Europe au XIIème Siècle. Il est le lointain ancêtre des savons durs et plus particulièrement celui du savon de Marseille qui lui date du XVème siècle.

Contrairement aux autres savons, le savon d’Alep est le savon le plus pur, exclusivement élaboré avec de l’huile d’olive et de l’huile de baie de laurier.
Sans colorant, ni conservateur, ni parfum, c’est un savon qui débouche les pores et permet vraiment à la peau de respirer.

Le procédé de fabrication de ce savon n’a pas évolué depuis sa création. La pâte obtenue en mélangeant les composants (huile d’olive, eau et soude) est étalée à même le sol de l’atelier telle une chape. Une fois refroidie la pâte est découpée en petits cubes uniformes et estampés. Ils sont ensuite exposés au soleil pendant 10 mois pour un séchage naturel.

De tous temps fabriqué à Alep, la violence des derniers combats dans cette région a poussé les fabricants à délocaliser la production. Certains produisent en France.

Pour ma part, j’ai pu tester et utiliser ce produit végétal à l’occasion de mes nombreux séjours professionnels en Orient. Je ne puis que me réjouir de voir que le savon d’Alep trouve toute sa place en France et fait partie des tendances de bien-être et de beauté naturelle.

Il peut également avoir des vertus pour les peaux sensibles et accompagner les traitements contre l’acné, le psoriasis et l’eczéma.

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Les sens de Bach
Square Saint John Perse – Châteauroux